La révolution sans violence :

Date de diffusion : Mardi 04 décembre 2018

1. Introduction et mise en contexte :

Ce sujet se réfère au mouvement des gilets jaunes. J'ai observé les causes, l'organisation et le suivis de cette grande manifestation nationale. Je me suis posé quelques questions et j'en ai tiré des conclusions.

Il s'agit d'une véritable révolte populaire contre une nouvelle forme d'aristocratie arrogante, méprisante et dont Emmanuel Macron en est le symbole.

Le peuple d'en bas se retrouve asphyxié par l'augmentation continue des taxes et du coût de la vie en général. L'état prend de plus en plus d'argent aux citoyens. Parallèlement les services et aides publiques sont sans cesse rabotés. Il y a une injustice fiscale grandissante. On est plus que jamais dans la lutte des classes entre une oligarchie écrasante et des classes moyennes et populaires en souffrance.

J'ai tiré quelques constatations sur l'efficacité de l'action des gilets jaunes et des grands mouvements citoyens en général.

2. Trois constatations positives et négatives :

D'un point de vue négatif :

Le mouvement des gilets jaunes a fortement été relayé par les médias de masse. De ce constat, je sais d'avance que le mouvement sera tôt ou tard récupéré, manipulé par la classe politique et les médias. Ces médias traditionnels qui ont cette capacité à créer artificiellement toute sorte d'évènements et bien faire en sorte que ça fasse le buzz. Comme pour l'élection de Macron, banquier stupide, arrogant, sans talent et sans passé politique. Il pourtant réussi à se faire élire président de la république grâce à l'énorme propagande médiatique.

Il s'agit à nouveau de blocages, de perturbations et de violence. Ce qui cause du tort aux commerçants, aux indépendants et aux citoyens. A toutes celles et ceux qui souffrent précisément de l'injustice fiscale du gouvernement. La lutte reste à nouveau horizontale. Les dommages et conséquences du mouvement impactent le peuple. Alors que la lutte doit être verticale, contre les politiciens responsables de cette situation de colère populaire. Ceux-là sont très protégés par la police. Disons qu'ils observent tout ce cirque via BFM WC en s'empiffrant de homards et de caviar.

Le plus inquiétant est que le peuple ne comprend pas des enjeux qui les dépasses complètement. Macron n'est que le bouclier sur lequel s'appui des lobbys très puissants. Il permet de faire écran entre la révolte populaire et l'oligarchie oppressante. Cette oligarchie agit discrètement dans l'ombre par la puissance de l'argent. Elle n'est élue par personne et est très marquée communautairement (indice Macron est un ancien banquier de la banque Rothschild). L'oligarchie veut laisser pourrir la situation et utilise Macron pour exaspérer la population et la radicaliser dans des actions violentes. Le but est de légitimer l'utilisation de la force et l'imposition d'une nouvelle dictature basée sur la surveillance de masse et la violation de la vie privée.

D'un point de vue positif :

Beaucoup de manifestants se revendiquent indépendants sans appartenance politique et syndicale. C'est plutôt encourageant. Il s'agit une auto-organisation populaire. Les partis politiques (dans les mains des lobbys) et syndicats (trop marqués politiquement et contrôlés par le système) sont facteurs de divisions et empêchent tout rassemblement transcendant les clivages traditionnels. Le pouvoir craint et ne veut surtout pas de rassemblements de tendances et opinions politiques différentes. La stratégie du pouvoir est celle de la division permanente.

Certains médias de masse font face à une hostilité sans précédent. J'ai envie de dire enfin. Il était temps. Les médias comme BFM WC et TF1 sont les alliés du pouvoir. Ils diffusent à longueur de journée des fausses informations ou de l'information manipulée, exagérée. Ils méprisent profondément les classes populaires. Une partie du peuple (pas encore dans la totalité) a finalement compris la supercherie. C'est tant mieux même si l'incitation et le recours à la violence envers les journalistes est à éviter. Néanmoins, cette classe médiatique ne mérite aucun respect du peuple !

Le peuple a décidé de manifester près des instances du pouvoir. Et c'est ce qu'il faut plutôt que de bloquer et embêter les citoyens par des actions contre productives. Pour être vraiment efficace, des millions de français devraient aussi se déplacer près des grandes banques d'affaires, des bâtiments de la franc-maçonnerie pour envoyer un message clair au pouvoir profond (maçonnique, bancaire et sioniste). La police ne pourra jamais gérer un tel rassemblement et les politiciens commenceront sérieusement à flipper.

3. Quand faut-il songer à la révolution ?

Le but n'est pas se révolter à tout va pour n'importe quelle cause et injustice. Les lois d'un état doivent être respectés par chacun et personne n'est au-dessus d'elles. Sinon, c'est l'anarchie. Une société ne peut perdurer dans le temps sans règles, autorité et hiérarchie.

Mais depuis plusieurs années, on constate une évolution très inquiétante de la société occidentale d'un point de vue socio-économique et moral. On glisse doucement mais surement vers une société basée sur le mensonge, l'immoralité, la manipulation, l'oppression sociale et économique. Pour ce faire, le système utilise la stratégie de la tension permanente, de la division et du contrôle sans limite.

La révolution peut être envisagée quand les autorités censées servir le peuple sont gangrénées par le mal et la corruption. En particulier la justice qui a pour mission ultime de garantir l'égalité de traitement et du respect de la loi pour tout le monde quel qu'il soit. Pour cela, elle dispose de moyens uniques, d'une indépendance et neutralité indispensable contre toute forme de pression politique, financière, populaire ou autres.

Le constat est qu'aujourd'hui cette justice n'est plus du tout impartial. Elle est sous l'influence de groupes de pression très puissant. Dès lors, il n'existe plus pour le citoyen un de protection contre les décisions injustes et répétées du pouvoir. Le peuple est livré à lui-même. Il est tenté de se réapproprier le pouvoir par la force pour mettre fin à l'oppression sociale et à l'injustice.

Quant aux politiciens, ils font face à une méfiance sans précédent. Plus personne ne leur fait confiance. Elle ne sert plus les intérêts du peuple mais se sert du peuple pour s'enrichir ainsi que leurs copains hauts-placés.

La révolution peut aussi être envisagé lorsque les autorités obligent les citoyens à accepter l'inacceptable et à inverser le bien par le mal. Aujourd'hui, sous peine de sanction et de poursuite, on doit accepter :

Que des travestis et des transsexuels rencontrent des enfants pour leur expliquer la différence des genres. Il n'en faut pas plus pour les traumatiser.

Que des manifestations publiques, perverses et obscènes tel que les gay games, à savoir des espaces de jeux réservée exclusivement aux homosexuels soient imposés à la vue de tous et en particulier des enfants. L'homosexualité doit rester dans la sphère privée.

Que l'installation d'objets explicitement sexuel dans l'espace publique tel que le plug anal de Paris soit considéré comme de l'art.

Que des lois pour l'adoption d'enfants par des couples homosexuels, en faveur de la gestation pour autrui soient perçues comme une forme de progrès.

Que certains sujets ne peuvent mêmeplus être débattus et argumentés sous peine de poursuite pénales.

Au contraire, il ne faut surtout pas tolérer l'inadmissible et ne rien laisser. Un gouvernement qui prône le mal en se permettant de le faire au nom de l'égalité et du progrès moral doit être destitué très rapidement.

4. La révolution collective est-elle souhaitable et crédible ?

Ma réponse personnelle à cette question est non. Pourquoi ? Il est trop compliqué de mettre d'accord plus de trois personnes et encore moins des millions gens autour d'une cause commune. Le système sait très bien comment détruire un rassemblement populaire qui menacerait son pouvoir. Voici trois exemples pour y arriver :

Il faut corrompre les leaders du mouvement en question. Soit en leur proposant un deal leur permettant d'obtenir des avantages difficilement refusables. Soit en les menaçant directement de représailles et/ou en les intimidant s'il ne cesse pas rapidement d'augmenter leur influence. Dans le cas des gilets jaunes, le pouvoir appelle le mouvement à se structurer et à proposer des portes paroles. Je crains que ces nouveaux leaders tombent dans le piège des autorités et soient rapidement récupérés puis corrompu par le pouvoir.

Les médias sont une arme très efficace du système pour discréditer les mouvements grandissants. Ils manipulent, exagèrent l'information ou créent des faux évènements (menace terroriste, manifestation...) et d'autres manifestations parallèles (lutte féministe, homosexuelle, pour le climat...) afin de masquer les véritables mouvements de révolte sociale. Le but est toujours de créer des divisions au sein de la population et de leur gaver d'informations tronquées et/ou inutiles.

Le système infiltre dans les mouvements populaires toute sortes de perturbateurs tel que des policiers en civil, des groupes d'extrême gauche, des indics...Ces derniers créent des troubles publiques et des provocations pour ensuite justifier l'intervention des policiers qui utilisera la fermeté et la violence pour mettre fin à la manifestation.

Ces exemples pour bien expliquer que les grands mouvements collectifs de protestation ont toujours été récupérés à l'avantage des plus puissants. C'est très facile pour le pouvoir de manipuler une masse de gens ignorant les grands enjeux de société, divisée et égoïste car chacun étant sûr de ce qu'il pense sans ouvrir son esprit.

Mais le plus grand danger est que cela dérive vers une guerre civile. Les conséquences seraient désastreuses pour la population. En France, en plus des tensions sociales, il y a une insécurité galopante, des tensions communautaires et interethniques. À la suite d'embrasements, le gouvernement justifiera des nouvelles lois liberticides qui viendront s'ajouter à l'oppression sociale et économique. Le peuple sera une fois de plus le grand perdant de l'histoire. Il ne faut surtout pas tomber dans le piège.

Et de toute façon, même si un gouvernement est destitué par la pression du peuple, encore faut-il assurer une continuité pérenne et éviter une détérioration aggravée du climat socio-économique.

5. La révolution sans violence est-elle crédible ?

Ma réponse personnelle est cette fois-ci oui. Le changement global de la société ne se fera que lorsqu'une grande partie du peuple prendra l'initiative de se déconnecter du système et de tout son fonctionnement malsain. Beaucoup ignorent qu'ils sont esclaves de certains cancers comme la surconsommation, les médias, la politique, la nourriture industrielle...

Le peuple n'a pas encore pris conscience du monde dans lequel il vit. C'est lui qui nourrit ce système tyrannique et liberticide. Il manifeste pour son pouvoir d'achat mais ne se pose pas de questions sur les trop nombreux vaccins obligatoires qui menacent la santé de leurs enfants. Ou sont les priorités ? Certes, une telle augmentation des taxes sur l'essence est inacceptable mais il faut accepter que le pétrole n'est pas une ressource inépuisable et que son prix ne fera qu'augmenter avec le temps. Il existe d'autres sources d'énergie bien plus performantes et non polluantes. Pourquoi faire une fixation sur l'essence ? Trop de gens utilisent leur voiture en étant seul au lieu de pratiquer le co-voiturage. On gagnerait en convivialité, en dépenses d'argent et d'énergie.

Notre économie est basée sur la consommation superficielle de biens et de services. Faut-il absolument consommer à tout va de la télévision, des cigarettes, de la viande, du jeu, les médias...L'argent gaspillée en connerie et en superficiel est tel qu'il doit être épargné et investi dans l'intelligence et le bon sens. Tout est question d'équilibre.

Notre ignorance nourrit un système mondial de corruption et de mensonge. Si l'on prend individuellement conscience de cette situation, chacun fera alors sa révolution intérieure et personnelle. Les gouttes font la rivière. Comprendre le système permet de libérer notre conscience et de mieux s'en sortir dans la vie.

6. Conclusions :

Le mouvement des gilets jaunes comporte des points positifs. Je pense à leur indépendance vis-à-vis des grandes structures sous contrôle tel que les syndicats et les partis politiques. A leur détermination de manifester près des institutions d'état et à leur méfiance vis-à-vis des journalistes liés au pouvoir. Ces constatations laissent croire qu'il existe encore un possible réveil des consciences et un espoir de pouvoir changer la donne face au mal qui a pris le pouvoir.

Pour confirmer cet optimisme, il ne manquerait plus que la police rejoigne le peuple. Les policiers et autres corps constitués de l'état doivent se retourner contre les élites et leur montrer qu'ils ne sont pas au service de crapules.

Néanmoins, je reste réaliste. En général les grands mouvements citoyens et populaires ont très souvent été récupérés ou détruits par des gens mal attentionnés. Attendre quelque chose de ces manifestations s'achève sur la déception. Il faut prendre du recul et ne pas tomber dans l'émotion naïve.

Il est très facile pour une petite minorité très solidaire de manipuler une grande foule divisée. Le pouvoir peut facilement mater toute dynamique collective et centralisée. Mais si chacun fait sa propre révolution intérieure, en prenant conscience du monde dans lequel il vit, en cessant d'être naïve et de croire bêtement les médias et politiques alors le système et tout son fonctionnement malsain s'écroulera. Il ne sera plus nourri pas notre ignorance et incompréhension.

C'est comme le principe de la blockchain. C'est la décentralisation de la révolution opérée individuellement. Le système ne pourra plus maitriser tout un ensemble d'éléments décentralisé via les syndicats, partis politiques ou association sous son contrôle.