Dépendance, médiocrité et violence socio-économique :
1. Introduction :
Selon nos élites, la société occidentale serait un modèle de démocratie et la lumière pour le reste du monde. Certes, nous sommes dans des sociétés de confort et d'abondance matérielle. C'est évident. Tout s'obtient rapidement car tout est à disposition et à proximité des gens. Nous nous sommes habitués à ce mode de vie. Du moins en milieu urbain. Dans les grandes villes développées, il y a des réseaux de métro, de train, de tram, des aéroports, des magasins...Le progrès technologique est impressionnant. Mais enfin de compte, tous ces moyens sont-ils là pour le bonheur des citoyens ou pour alimenter un système d'esclavage et de violence sociale. En effet, je suis persuadé que les choses ne tournent vraiment pas rond dans notre société. Ce n'est qu'une façade, une image, une illusion. On peut se poser au moins quelques questions sur son fonctionnement.
- Sommes-nous trop dépendants de certaines énergies, de la technologie, de la banque ?
- La société est-elle trop superficielle d'un point de vue socio-économique ?
- N'y a-t-il pas un esclavage social, voulu, planifié et imposé ?
- Existe-t-il une forme de terrorisme social et une répression d'état sur les citoyens qui réfléchissent et résistent à la médiocrité sociale imposée.
Sur ce dernier point, il suffit d'analyser les évènements des gilets jaunes. Il est évident qu'il y a une répression féroce des autorités lorsqu'un mouvement citoyen et social prend de l'ampleur et dérange le système.
2. Société de dépendance énergétique, technologique et financière :
La société occidentale bien qu'elle donne l'image d'abondance et de richesse matérielle reste très fragile dans sa dépendance énergétique, technologique et financière. Elle maintient directement les peuples des sociétés complexes dans un état de soumission et d'esclavage. Pourquoi ?
2.1. Dépendance énergétique :
Toute notre société fonctionne à partir du pétrole. Du pétrole dépend l'approvisionnement en matières premières, en ressources alimentaires, en énergie...Que se passerait-il si l'or noir venait subitement à se raréfier. Par exemple pour des raisons géopolitiques très graves tel qu'un conflit majeur dans les pays producteurs de pétrole. La vie en ville deviendrait une succession de difficultés. Toute la mobilité, le fonctionnement des hôpitaux, des aéroports, des magasins, le traitement des déchets...seraient fortement impactés. A terme, la délinquance exploserait ainsi que les scènes de pillage. La sécurité publique serait compromise et les forces de l'ordre dépassés. Ces risques existent. Il ne faut pas les sous-estimer. Au contraire. Il suffit de prendre le cas du Venezuela. On parle ici de coupures électriques occasionnelles. Certains parlent de pénurie d'électricité à cause de la mauvaise qualité du réseau, d'autres d'attaques électromagnétique des Etats-Unis. Dans tous les cas, le pays sombre dans le K.O économique et le désordre public. Notre société est également devenue très fragile car trop dépendante du pétrole et des tensions géopolitiques. Elle est esclave du pétrole. Elle n'a pas assez diversifié ses sources d'approvisionnements.
2.2. Dépendance technologique :
Nous sommes en pleine révolution numérique. Les applications facilitent la vie des gens dont le temps disponible se réduit à cause d'une vie trop speed et très chargé. C'est normal, les gens font le travail des employés via les applications en plus de leur travail quotidien. La jeune génération mais aussi les adultes sont hyper connectés. Le lien social disparait. Le danger est que nous devenons des citoyens de l'instantané, constamment sous pression et ne supportant plus la perte de temps. Nous sommes cyberdépendants. Il y ressort un côté sauvage et de prédation. Nous agissons en fonction de nos désirs et stimuli. Ils doivent être satisfait dès qu'elles se présentent. C'est une nouvelle forme de bestialité qui se développe. C'est la machine qui guide la vie des citoyens et plus l'inverse. Beaucoup de jeunes sont perdus sans leur smartphone. Un tas d'actions du quotidien en dépend. Comment pourraient-ils s'en sortir en cas de panne électrique généralisée, sans batterie, sans leur smartphone ? De plus, le développement de l'intelligence artificielle va accentuer cette dépendance technologique. Nous allons vers une société déshumanisée.
2.3. Dépendance financière :
Nous sommes tous dépendant de la finance et de banque. Chacun de nous, sommes soumis à l'esclavage de la dette. Via nos taxes, nous payons notre impôt mafieux à la caste oligarchique financière internationale. Cette mafia a fait de la dette le cœur du système économique mondiale pour soumettre les peuples Tout cela s'est fait par l'incompétence et la corruption des politiciens.
Personne ne peut se passer d'un compte bancaire. Sur ce compte transite le salaire nécessaire au paiement des charges (crédits, impôts, achats...). Autant le dire, sans compte bancaire, c'est la mise à mort social et la condamnation à la marginalité. Sont clairement visés ceux qui comprennent, résistent et refusent la soumission à cet esclavage économique. Heureusement pour le système, bien peu de gens comprennent le mécanisme de la dette. Sinon, il peut utiliser la justice pour harceler fiscalement une personne jugée dérangeante en fouillant dans sa situation financière et en lui rendant la vie impossible. La fiscalité est tellement lourde et complexe qu'il est impossible pour le citoyen de s'y retrouver.
3. Médiocrité sociale :
Le capitalisme domine clairement les sociétés complexes. Cette doctrine se base sur l'accumulation maximal de capital. Pour ce faire, il faut acheter et vendre le plus de choses possibles, peu importe l'utilité et les conditions de production. C'est le marché roi et la société de consommation. Aujourd'hui, grâce à l'économie de marché et à la mondialisation, nous sommes dans l'abondance matérielle. On produit tellement de biens et de services inutiles et superficielle. Et pour que tout roule, il faut de la consommation, de la croissance illimitée. C'est absurde. D'ailleurs, aujourd'hui, il y a une tentative très vicieuse des autorités d'ouvrir le capitalisme à l'immoralité. On peut penser au marché des mères porteuses, de l'infidélité via les applications...
Nous sommes bloqués dans ce système. C'est comme une prison dorée. Nous sommes condamnés à l'incitation de consommer. Et pour ce faire, il existe une pléthore de jobs superficiels. Il y a des publicitaires, les analystes marketing, les notaires, les traders... Ce sont les fameux bullshit jobs ou jobs à la con. Si ce genre de fonction était supprimé, ils n'auraient pas d'effet négatif sur le fonctionnement global de la société. A l'inverse d'une infirmière, d'un éboueur, d'un artisan, d'un boucher, d'un plombier, d'un restaurateur...Ces fonctions-là apportent réellement une plus-value sociale. Le plus triste est que nombre de ces métiers dit artisanal, technique, mécanique sont en pénurie. C'est dire la médiocrité de la société.
Le constat est le suivant. La plupart des jobs aujourd'hui sont bien des bull shits jobs. C'est la tertiarisation du travail. On revient à ce capitalisme exacerbé et à la société de consommation. Un job doit être rentable quelle que soit son utilité. Cette vision de prédation devient la norme. Quelles sont les conséquences ? Les maladies typiquement occidentales comme le stress chronique, la malnutrition, les burnouts, le harcèlement moral explosent. Nous perdons également notre capacité de réflexion, d'autonomie, de création, de faire l'effort...On devient esclave du marché roi. Et un phénomène logique émerge. Celui d'une génération de jeunes débiles profonds, consommateurs impulsifs, sans culture, sans attache ni valeurs. Ce sont les victimes et le résultat de cette société de non-sens et de superficialité. Ces jeunes seraient considérés comme des débiles mentaux dans les années 70-80. Malheureusement, Ils forment aujourd'hui une grande partie de la jeunesse. C'est effrayant quand on pense qu'ils sont l'avenir du monde. Je crois vraiment que la société est en plein déclin moral, spirituel, économique et sociale.
Par médiocrité sociale, je fais donc référence au grand manque de compréhension, de solidarité et de courage des citoyens. Les gens souffrent d'un manque profond de sens de vie et de culture. Il y a trop peu de discussions intelligentes, d'esprit critique et chevaleresque. C'est-à-dire réfléchir, lutter contre un système malsain et oppresseur. Nous sommes tous t esclave d'un système socioéconomique très vicieux mais peu de gens le constate et encore moins le comprenne. La classe moyenne s'effondre. Le fossé se creuse entre les riches et les moins riches. Les tensions sociales sont violentes.
4. Centralisation de l'esclavage et violence socio-économique :
La politique de la ville est la centralisation de la domination des élites sur le peuple. Le milieu urbain, c'est l'enfer. C'est là que ce concentre, l'égoïsme, la prédation, le superficiel, la féminisation et sexualisation de la société, le matérialisme exacerbé mais surtout la violence socio-économique et la médiocrité sociale.
Par violence socio-économique, je fais référence à ces agressions psychologiques que subit tous les jours une partie de plus en plus grande de la population au fur et à mesure que la classe moyenne s'effrite. Il s'agit d'un harcèlement d'état. Les mesures anti-sociales au nom de la politique d'austérité du gouvernement mettent les plus précaires à genoux. Voici quelques exemples de violence sociale.
- Se lever tôt, travailler dans le stress, supporter certains collègues, son chef, rentrer à la maison, s'occuper du foyer, payer les factures et ainsi de suite tous les jours jusqu'à la pension si la maladie n'a pas entretemps affaibli la personne.
- Ne pas pouvoir vivre dignement de ses revenus du travail durement gagné et se maintenir dans un état permanent de précarité.
- Être asphyxié par les taxes qui s'accumulent et les impôts.
- Ne pas pouvoir profiter de ses vieux jours parce que le montant de la pension ne le permet pas après une vie sacrifiée au travail.
- Ne pas pouvoir offrir des choses, faire des dons parce que le budget ne le permet pas.
- ...
A cela, s'ajoute toute cette pression sociale écrasante. A cause du taux de chômage important combiné à l'immigration de masse, il y a un nivellement des salaires vers le bas. Ça devient la foire aux esclaves et les travailleurs doivent se soumettre à des conditions de travail de plus en en plus précaire. Sinon des milliers d'autres accepteront. C'est humiliant en sachant que l'on se définit généralement par notre condition sociale. Beaucoup de gens sont prêt à se compromettre pour ne pas devoir supporter et déclarer un statut de précaire.
En ce moment, le mouvement des gilets est considéré par les autorités comme violent et incontrôlable. Pourtant les mesures antisociales du gouvernement sont d'une violence bien supérieure aux pillages et autres dégradations ponctuels. Elles affectent durement les citoyens et cette violence se vit tous les jours.
L'élite impose et maintient sa domination le plus souvent sans user de la force physique. Elle utilise principalement la violence socio-économique et le harcèlement psychologique. Les gens sont enfermés dans cette prison invisible sans mur et sans vouloir vraiment s'y échapper. Au contraire, ce sont des moutons qui alimentent ce système d'esclavage par le salariat.
Le système permet la richesse à une catégorie de gens aisés pour laisser l'illusion aux plus modestes de pouvoir atteindre un jour cette richesse plutôt que de lutter pour une société plus égalitaire. Pour y arriver, le système joue sur l'égo. Il sait très bien que l'homme est naturellement égoïste. Il privilégiera toujours son intérêt personnel. A vrai dire, tant que le peuple a son petit confort, de quoi manger, sa télévision, il permettra cette situation d'injustice et continuera d'alimenter ce système inique. Ce système a très clairement une longueur d'avance dans sa domination par la division et l'ignorance du peuple.
L'état utilise la violence physique quand elle a peur et lorsqu'une partie grandissante du peuple se réveille. C'est le cas aujourd'hui pour les gilets jaunes. La police devient alors la milice privée ultra violente du gouvernement et des plus riches pour mater définitivement la rébellion. La répression sur les gilets jaunes est flagrante et insupportable. Parmi les manifestants, il y a eu des morts, une vingtaine de gens ayant perdu un œil, des mains...Sans oublier tous les blessés graves. Bienvenue dans la magnifique démocratie occidentale. Quelle hypocrisie !
5. Conclusion :
La société occidentale offre un confort matériel évident grâce à l'économie de marché, au progrès technique et à la standardisation de la production. La proximité et l'abondance des services facilite l'organisation de la vie pour des millions de gens. On est très loin des anciennes sociétés de survie, de lutte acharnée pour se nourrir, se vêtir et se loger.
Mais je ne crois pas que tout cela soit si bon pour l'homme. Quand on lui donne toute la facilité, il ne cherche plus, il perd le goût de l'effort et de la compréhension. Son esprit est vide de sens. Il devient consommateur stupide, arrogant, ignorant, impulsif, esclave du marché roi. Ce genre d'individus se concentre principalement en milieux urbain dans les sociétés complexes.
Les villes occidentales développées restent fragiles et sont victimes de plusieurs problématiques. Ces problématiques si elles de transforment en problèmes graves pourraient provoquer un effondrement violent et rapide de la société.
Les indicateurs socio-économiques sont au rouge et prouvent que tout peut s'effondrer en un instant. Il suffirait d'une importante pénurie de pétrole, d'une crise économique majeur encore jamais vu. Cumulé à l'arrogance et l'ignorance des moutons, tout s'écroulerait subitement vers le K.O généralisé. Les bourgeois jouissant d'un haut niveau de confort et se croyant à l'abri se retrouveraient à devoir surmonter ce nouvel état d'inconfort et de sauvagerie urbaine généralisée. Nous serions tous au même niveau et seul les plus forts, les plus débrouillards, les plus violents et surtout les gens de la campagne pourraient arriver à s'en sortir. Ces derniers ont plus de savoir vivre, de savoir-faire, les outils et l'autonomie nécessaire pour surmonter de graves bouleversements (crise économique, énergétique...). L'autonomie et la solidarité sont bien plus ancrés en province qu'en ville.
L'erreur est donc de croire que nous vivons dans une société solide, stable, à la pointe de la technologie et du progrès. Bien au contraire, la situation économique est très fragile et les conditions sociales se dégradent à vitesse grand V. La population s'enfonce dans l'abrutissement généralisé. Il suffit que le système donne le signal pour déclencher le K.O et qu'à tout moment notre société occidentale implose.